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Dartfish, leader de l’intelligence artificielle pour coachs sportifs

VU AILLEURS – La presse n’en parle pas souvent, et pourtant la ville de Fribourg abrite plusieurs entreprises qui font office de leaders dans leur domaine d’activité. En septembre, la «Gazette de Fribourg» avait par exemple évoqué la «success story» de BComp qui est présente jusqu’à ce jeudi 27 avril au salon JEC World 2023, à Paris, un événement rassemblant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie mondiale des matériaux composites. Plus récemment, le «Journal des arts et métiers» rappelle dans sa dernière édition l’existence de Dartfish, une société implantée à la route de la Fonderie et spécialisée dans les solutions d'analyse vidéo pour la performance sportive. « Intelligence artificielle pour le coach.» Tel est le titre de l’article que le «Journal des arts et métiers» consacre à Dartfish dans son édition d’avril et que vous pouvez lire en libre accès en cliquant sur ce lien. A son origine, en décembre 1998, cette entreprise fribourgeoise s’appelait InMotion Technologies et elle était une spin-off de l’EPFL, créée dans le laboratoire de Martin Vetterli (actuel président de la haute école lausannoise), avec pour mission d’«imprimer sa marque numérique aux vidéos utilisées dans divers sports». Aujourd’hui, «les coachs en particulier accordent leur confiance aux logiciels de Dartfish afin d’améliorer les mouvements des athlètes via toutes sortes de paramètres complexes».

«Les deux skieurs dont l’image se superpose et qui slaloment en décalage sur les mêmes bosses, cela nous a fait beaucoup rire la première fois qu’on les a vus à la TV. C’est comme cela et au tournant du millénaire que Dartfish s’est fait connaître – avec cette futuriste SimulCamTM et diverses applications d’imagerie numérique (suivies en 2001 par StroMotionTM)», rappelle le mensuel des PME dans son portrait d’entreprise. «Presque un quart de siècle plus tard, Dartfish a résisté à toutes les crises et s’est étendue dans de nombreux domaines sportifs et dans d’innombrables pays», constate la publication éditée par l’Union suisse des arts et métiers (Usam). En novembre 2012, cette dernière avait d’ailleurs déjà dédié une pleine page à la société fribourgeoise spécialisée dans la retransmission d’événements sportifs internationaux où elle expliquait, entre autres, qu’«avec 150'000 utilisateurs à travers le monde, Dartfish avait conquis la planète sport avec ses applications d’entraînement pour les athlètes et leurs coachs». «A l’époque, les téléphones en vue s’appelaient Nokia et personne ne parlait de Google » Un quart de siècle après sa fondation, Dartfish ne s’est de loin pas reposée sur ses lauriers sportifs gagnés dans le ski, comme l’a confié son actuel CEO, Jean-Sébastien Mérieux, qui a reçu le «Journal des arts et métiers» dans ses locaux de la route de la Fonderie, à Fribourg, occupés autrefois par la chocolaterie Villars. «L’entreprise a développé des logiciels en ligne et hors ligne qui permettent aux utilisateurs de visualiser, d’éditer et d’analyser des vidéos. Pour de grandes comme pour de petites équipes, pour des passionnés de sport aussi. Ses couloirs sont ornés de belles photos parfois dédicacées par de grands sportifs», lit-on ainsi dans l’article.

Mais revenons aux deux skieurs dont l’image était superposée. «L’idée de base était la capacité à isoler les deux skieurs et à les fusionner dans une image commune avec un décor commun pour les deux personnages, explique Jean-Sébastien Mérieux. Pour comprendre d’où nous venons, il faut rappeler qu’à l’époque, les ordinateurs étaient encore de grosses machines, que nous utilisions des CD-ROM pour installer les logiciels et que parmi les cinq marques les plus connues ne figurait aucune valeur technologique. Dans le top 5, on trouvait Coca-Cola et Marlboro, les téléphones en vue s’appelaient Nokia et personne ne parlait de Google.» À l’époque, les données étaient enregistrées par des équipes de la start-up suisse qui se déplaçaient sur le terrain. Elles étaient ensuite traitées en postproduction puis renvoyées à l’utilisateur via des cassettes, des VHS et d’autres formats qui se développaient peu à peu, des DVD enfin.

Des solutions également développées pour les arbitres et les sports de combat

«Aujourd’hui, par contraste, les logiciels et les données sont stockées dans le cloud, précise Jean-Christophe Mérieux. Toutes les mises à jour se font à distance. Dartfish s’adresse principalement aux sports indoor, hockey sur glace, handball, mais aussi équipes nationales de ski (en France et en Suisse), softball (aux États-Unis). Nous sommes actifs sur tous les continents et nos logiciels permettent de capter toujours plus de données. Les coachs peuvent sélectionner parmi les très nombreux paramètres (plus d’une centaine) ceux qui sont pertinents pour leurs analyses. Nous nous occupons aussi des formations données pour utiliser ce matériel.» Dartfish travaille aussi pour les arbitres, pour lesquels elle développe un système d’assistance vidéo. Ses solutions sont par exemple très utilisées dans les sports de combat (karaté, judo, taekwondo).

La suite de l’épopée, vous la découvrirez dans l’article du mensuel des PME. Ce papier nous donne encore l’explication du nom de Dartfish – il s’agit en fait d’un poisson doté de gros yeux et d’une grosse nageoire – et cite les cofondateurs de l’entreprise fribourgeoise: Victor Bergenzoli (CCO puis CEO), Serge Ayer (CTO), Emmanuel Reusens (Ingénieur Développement Senior) et Jean-Marie Ayer (CEO). Daniel Morand (CFO) et Anton Affentranger (Executive Chairman) les ayant rejoints très peu de temps après la fondation de la start-up.

Aujourd'hui, selon son site internet, Dartfish emploie plus de 70 personnes et possède des bureaux à Fribourg, en Suisse; à Atlanta aux États-Unis; à Séoul en Corée et à Riga en Lettonie. Bien connue dans les milieux sportifs, la société a par ailleurs fait son entrée dans les salles de classe. La Revue internationale de cas en gestion de HEC Montréal a publié un cas pédagogique qui lui est consacré, écrit par deux chercheurs de la Haute école de gestion (HEG) Fribourg.

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