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Le programme de la neuvième édition des Georges est un quart «dzodzet»

Dernière mise à jour : 15 avr. 2023

Amadou & Mariam, Kekra, Flavien Berger ou encore Fishbach. Telles sont quelques-unes des têtes d’affiche du festival qui se tiendra du 10 au 15 juillet sur la place Georeges-Python à Fribourg. Trois soirées sur six seront payantes les mardi, mercredi et samedi. Trois autres seront gratuites les lundi, jeudi et vendredi. Les musiciens fribourgeois n’ont pas été oubliés et deux de leurs représentants – Cinnay et Dirty Sound Magnet – auront même les honneurs de la grande scène. La billetterie est désormais ouverte.

Ce ne sera pas un dimanche à Bamako, mais un samedi à Fribourg! Amadou & Marian, avec leurs tubes qu’on ne présente plus, seront l’attraction du dernier soir des Georges 2023. La carrière de ce couple malien, qui a la particularité d'être aveugle, a porté leur blues, leurs chants traditionnels et leur rock chaloupé sur toute la planète. «Amadou & Mariam ont joué en première partie de Coldplay, de Blur ou de U2, ont chanté à une remise de Prix Nobel de la Paix et au Late Night de Jimmy Fallon, ont été produits par Manu Chao et Damon Albarn, ont remporté une Victoire de la Musique et composé un hymne officiel pour une Coupe du Monde. Rien que ça», rappelle le duo de programmatrices du festival fribourgeois, Selena Buhler et Lola Nada. Ce samedi 15 juillet, le public 15'000 spectateurs sur six soirs en 2022 pourra également entendre le Flamand Jan Verstraeten, la jeune compositrice Nayana (Suisse/Thaïlande) remarquée en 2019 dans l’émission «The Voice Kids» ou encore Ibeyi (France/Cuba), «deux jumelles qui ont versé leurs héritages familiaux dans une musique moderne où la percussion prédomine» et qui proposent un savant mix entre soul et électro. L’univers unique et captivant de Flavien Beger clora la soirée de mardi Avant cela, d’autres artistes très prometteurs auront joué les têtes d’affiche lors des cinq autres soirées de cette 9e édition: Flavien Berger, pionnier de l'électro-pop français, clora la première soirée payante (mardi) avec son dernier album, «Dans cent ans», proposant «des mélodies entraînantes et des beats hypnotiques. Un univers musical unique et captivant.» Le même soir, Fishbach (France) fera parler son timbre chaud et sans âge incomparable. «Ses textes viennent de loin mais savent nous frôler, avec une complicité qui désarme. Avec des inspirations puisées dans les 80's en rappelant parfois Kate Bush et Patti Smith», relève le site internet des Georges. Mercredi, le rappeur masqué français Kekra fera découvrir son nouvel album «Stratos», qui était très attendu.

Flavien Berger, l'un des pionniers de l'électro-pop français, clora la soirée de mardi avec son dernier album «Dans cent ans».

Quant aux soirées gratuites, elles verront se produire entre autres Pongo (Angola), avec son «panaché enfiévré de sons traditionnels, de boîtes à rythme et de danses effrénées», le lundi, où l'affiche sera essentiellement féminine avec Billy Nomates, Lakna et Jessiquoi. Le jeudi se terminera avec l’électro live d’Islandman (Turquie) alors que la tête d'affiche du vendredi sera Silly Boy Blue (France), alternant «fausse bluette pop rock et coups de sang plus synthétiques». Les Fribourgeois Cinnay et Dirty Sound Magnet sur la grande scène Les formations fribourgeoises n’ont pas été oubliées dans la programmation de cette cuvée 2023 du festival. Deux d’entre elles auront les honneurs de la grande scène: Cinnay (photo ci-dessous) et Dirty Sound Magnet. Le premier nous vient de Morat et il se dit très attaché à sa ville natale. «Depuis la sortie de son premier album studio en 2020, ce Lacois de 22 ans est devenu partie intégrante de la scène hip-hop suisse. Son 2e album «Nucleus» est sorti en juin 2022. Avec des rythmes bien à lui, des mélodies créatives et des paroles profondes, très intimes», soulignent les programmatrices. Selon la critique, «Cinnay est jeune et veut atteindre les sommets. Son caractère et encore plus ses textes le prouvent».

Quant au groupe Dirty Sound Magnet, il proposera jeudi son rock psychédélique et mystique désarçonnant. «En concert, Stavros, Marco et Maxime se livrent sans concession», promettent Les Georges. Pour preuve, ils ont remporté en février le prix de Best Rock Act, lors des Swiss Live Talents, décerné par un jury international composé de professionnels de la musique venus des Etats-Unis, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de Suède, de France ou encore de Pologne. Sorti l’année passée, le dernier album du trio, intitulé «DSM III», propose «des morceaux aux paroles volontiers sarcastiques sur la marche du monde et aux inflexions musicales plus électroniques», à en croire l’émission «Vertigo» sur RTS La Première. A la production aussi épurée que puissante autour de quelques micros, cet opus se détache de plus en plus de Led Zeppelin, l’emblématique influence de Dirty Sound Magnet, et du rock des seventies en général, et propose aussi davantage de moments plus atmosphériques et calmes.

Le Square en guise de tremplin pour la Gustav à deux reprises Sur la petite scène Le Square, le public pourra par ailleurs goûter à plusieurs produits du terroir dzodzet. Lundi et vendredi, les artistes de La Gustav (photo ci-après) y démontreront leurs talents à deux reprises. Un prix majeur vient de récompenser «ses prometteuses activités de formation et d’accompagnement des jeunes musiciennes et musiciens de toutes les régions linguistiques de Suisse et son remarquable engagement dans la promotion des échanges entre les différentes cultures nationales». On ne peut donc s’empêcher de penser que ces vingt jeunes coachés et encadrés chaque année par une équipe qui croit très fort en eux ont certainement une bonne étoile. Et des festivals comme Les Georges en guise de tremplin. «Arrivée aux portes de la gloire, cette joyeuse équipe osera-t-elle appuyer sur la sonnette?», s’interrogent les programmatrices des Georges.

Mardi, ce sera au tour de Glaascats de présenter son rock alternatif au «jaillissement absolument hypnotisant». Ce groupe de rock made in Châtel-Saint-Denis a remporté en 2022 le prix Fondation Suisa Award dans la catégorie rock, lors du m4music festival à Zurich. En plus de Cinnay sur la grande scène, la soirée de mercredi sera 100% fribourgeoise sur la petite scène avec Housmatikee, un rappeur de Romont qui évolue sur la scène rap depuis 2017, et DAMLARTISTE, une jeune artiste connue pour sa musique passionnelle et puissante à la fois. Le premier a sorti l’an passé son premier album Big Houss, produit et enregistré en Italie, et acollaboré avec Makala, Deyo, Akirate tout «en affirmant en parallèle son propre univers, fait de textes scandés avec une précision de tous les instants». Le style unique de la seconde a attiré l'attention grâce à «des sons mélangeant souvent des éléments de hip-hop et de R'n'B, avec une touche soul, émotionnelle et sémillante». Deux voyous et un duo perché à l’affiche vendredi et samedi Vendredi, place à Horse, I’m Virus, «le groupe de deux voyous qui font rage et qui remettent au goût du jour le post punk des années 80 en le couplant à l'intensité exaspérante de la musique électronique des années 90», lit-on dans le programme. «Les deux Fribourgeois Valentin Savio et Serge Ghazale vous jetteront leur musique directement dans la gueule, que vous puissiez goûter l'angoisse qui vous libérera de vos propres démons», assurent Selena Buhler et Lola Nada.

Les DJs fribourgeois Vincent Gross, alias Vighil, et Nicola Marthaler, alias Oase, composent Los Pashminas depuis 2017.

Samedi, enfin, Le Square accueillera Los Pashminas: «Electro, new beat, breaks et trance, voici un duo perché qui vient de Fribourg et qui aime les expériences oniriques, mystiques et collectives. Los Pashminas sont déjà passés faire un petit coucou aux Georges il y a peu. Ce joyeux tandem, c'est aussi un amour inconditionnel pour la musique, les dancefloors, les plaques (on ne compte plus les milliers de vinyles que cumulent les deux compères) et les écharpes népalaises en laine de chèvre. «C’est doux et ça régule la chaleur!», glissent-ils avec malice.


A noter encore que c’est un collectif fribourgeois, PONYCLUB, qui assurera l’«after» du jeudi au Nouveau Monde avec son «électro éclectique». Il est composé de sept personnes «qui n’ont jamais fait d’équitation mais dont les sélections appelleront à vous faire galoper».

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